Notre modèle économique repose sur une coopérative participative. Lorsque la brasserie a besoin de lever des fonds pour des investissements (essentiellement liés à la durabilité : panneaux photovoltaïques, réduction de la consommation d’eau et d’électricité …), elle fait appel à ses coopérateurs. Plus de 100 coopérateurs, véritables ambassadeurs de notre brasserie, nous soutiennent activement dans notre projet et pas seulement financièrement !
Dans cette même optique de financement participatif, le « crowdfunding » est également utilisé, permettant à un ensemble de contributeurs extérieur à la brasserie de choisir collectivement de nous soutenir financièrement dans des projets spécifiques (achat de nouvelles cuves, outils de brassages, bière en éditions limitées …).
Nous mettons en pratique la science et la technologie d’aujourd’hui pour améliorer nos bières en conservant la tradition brassicole belge.
Nous prenons soin de sélectionner des matières premières locales dès que cela est possible. Pour le moment, notre malt brassicole est cultivé par la « Ferme du Ponceau » située dans la même rue que notre brasserie. Ce malt est ensuite envoyé à la malterie la plus proche de notre brasserie (soit dans la commune voisine de Gembloux) chez « Boortmalt ». Quand les variétés de houblons le permettent, nous sélectionnons du houblon belge (Magnum, Goldings, …) de « HOPBEL Boeraeve » à Poperinge. Dans ce même esprit de réduction d’empreinte écologique et de sollicitation de producteurs locaux en circuit court, nous récoltons nous-mêmes annuellement du houblon chez « Houblons du Monceau », houblonnière située dans la commune voisine d’Éghezée. C’est avec ce houblon fraîchement récolté que nous produisons une bière saisonnière, une première en Belgique !
Toujours dans le souci de réduire notre empreinte écologique, des produits de nettoyage à base d’enzymes sont utilisés dans 2 de nos 3 nettoyages de la salle de brassage, réduisant ainsi la consommation de soude et d’acide.
Une brasserie consomme des quantités énormes d’eau pour la production de bière, lavage des bouteilles, nettoyage divers, etc. Pour un litre de bière, plus de 6 litres d’eau sont souvent utilisés. En travaillant avec du matériel moderne sur mesure, nous avons pu réduire cette quantité à 4 litres. Nous avons également choisi une embouteilleuse particulièrement peu énergivore. Deux citernes de 15.000 litres ont en outre déjà été prévues pour traiter notre eau de la manière la plus précise, sans dilution et produits polluants. Cette eau peut être ensuite réutilisée pour le nettoyage. Notre situation géographique a été étudiée, car des sources naturelles irriguent naturellement le sol Thorembaisien. Un projet de pompage est à l’étude.
Le bâtiment a été conçu pour diminuer les consommations. Une isolation par des panneaux sandwich permet de diminuer grandement les impétrants. Au-dessus de la chambre chaude, nous avons installé le laboratoire et la salle de réunion. Au-dessus de la chaudière se trouvent nos bureaux. Nous n’avons dès lors besoin d’aucun système de chauffage supplémentaire par ces astucieuses configurations. Au lieu de perdre l’énergie utilisée par notre groupe froid, nous récupérons celle-ci pour chauffer la salle de fermentation… Au niveau de l’électricité, 2/3 de notre production annuelle est produite par 78 panneaux photovoltaïques installés sur le toit de la brasserie pour diminuer notre empreinte Carbone (bien que notre fournisseur actuel d’électricité COCITER se veuille déjà 100 % vert).
Nous travaillons conjointement avec des producteurs et artisans locaux pour la fabrication de produits dérivés de notre bière ; pâté, fromage et saucisson à la Valduc. La fabrication de décapsuleurs, de présentoirs et autres goodies en bois est réalisée par un artisan de Thorembais.